jeudi 5 octobre 2017

Défi n°1: opération zéro-déchet #1. Faire les sacs à vrac.

C'est un incontournable du zéro déchet: le passage au vrac. Depuis plusieurs mois, mes envies de changement et d'une consommation plus responsable m'ont conduite à fréquenter plus ou moins assidûment les allées des magasins bio où l'on peut acheter une partie de ses produits en vrac.

J'aime l'idée du vrac: acheter la juste quantité, aller à l'essentiel et ne plus être pollué par les packagings plus ou moins trompeur, revenir aux matières premières et ne plus manger de produits transformés... Pour moi, c'est tout bon. Et à l'usage, cela ne s'est pas révélé particulièrement compliqué pour moi de délaisser les allées de mon supermarché habituel: il y a près de chez moi plusieurs magasins bio (l'avantage d'habiter en ville je suppose) dont une biocoop et j'avais déjà emmagasiné un nombre certain de bocaux que je gardais "au cas où", parce qu'on a toujours besoin de bocaux, non?

Restait pour moi la question du transport de ce vrac du magasin à la maison: une certaine paresse me laissait utiliser les petits sachets en kraft fournis par les magasins qui finissaient immanquablement dans la poubelle à recyclage... La lecture du livre de Bea Jonhson cet été m'a fait prendre conscience qu'il était grand temps de remédier à cette situation... J'ai hésité à acheter les sacs tissus vendus dans certains magasins bio, mais ces derniers ne me convainquaient pas particulièrement... J'ai louché un temps sur les sacs à vrac vendus par Hakuna Taka ou Alterosac  mais mon budget serré ne me permettait pas d'envisager d'y acheter le nombre de sacs dont j'avais besoin...

Restait donc à les coudre moi-même...



 Après avoir regardé plusieurs tutos en ligne, me voilà donc lancée... Rien de bien compliqué en soi... Il fallait juste que je trouve un peu de temps sans petites mains qui se mettent dans le chemin, sans sollicitations diverses: voilà le plus difficile à trouver! Il y a quelques jours, ayant eu la (rare) chance d'avoir pu confier ma petite dernière pour quelques heures, j'ai décidé de laisser en plan la montagne de choses à faire dans la maison (toutes urgentes et prioritaires, cela va de soi) pour réaliser mes premiers sacs à vrac...



En voilà 6 de fait... Il en faudrait d'autres,  certains de la même taille, mais aussi des plus petits, et des plus grands... Mais c'est un début... Il ne faut pas regarder dans le détail, c'est fait plutôt rapidement... mais ça fait son office: pas trop lourd pour ne pas trop dépasser la tare de la balance des magasins, et une fermeture efficace qui me permette de ne pas rentrer à la maison avec le contenu de mes sacs à vrac répandu au fond de mon cabas.

Et parce que j'avais bien envie de voir si j'avais vu juste quant à ce dont j'avais besoin, le soir venu, après avoir récupéré Antonin à l'école, nous sommes partis tous les deux à l'aventure pour les tester... Antonin, que je n'avais jusqu'alors jamais emmené avec moi dans un magasin bio, a décrété que c'était désormais sa mission exclusive de remplir les-dits sacs... enfin ceux qui sont à sa taille (il était tellement déçu de se trouver trop petit pour atteindre les haricots rouges et le mélange Minestrone...)


Et voilà le résultat au retour de notre BBG local! Nous voilà donc un peu plus avancés sur les chemin du zéro déchet...


5 commentaires:

  1. Bonjour Marie ! Bravo pour ces jolis sacs ! ça donne envie de faire les courses !!!

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    1. Merci Céline! C'est vrai que les courses sont plus agréables avec de jolis sacs ;-)

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  2. Mes enfants adorent aussi remplir les sacs de vrac! il faudrait que je les emmène plus souvent!
    Mon questionnement actuel c'est le prix... une des choses avancées c'est "payer le produit à son juste prix, ne pas payer le packaging et le marketing" mais moi j'ai l'impression de payer mes produits aussi cher voire parfois plus...

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    1. Je suis d'accord... Je lis souvent que passer au zéro déchet est sensé nous faire faire des économies... Pas pour moi: passer au zéro déchet et privilégier le local pèse sur mon budget, indéniablement... En tout cas, c'est mon expérience jusqu'à présent... Je n'ai pas encore essayé d'aller chez day by day, mais je ne me fais pas d'illusions... Qu'on le veuille ou non, privilégier le zéro déchet, le bio, le local reste un geste militant qui a un impact non négligeable sur un budget familial, surtout pour un famille nombreuse... Mon grand de 16 ans me charrie volontiers ces derniers temps en me disant que depuis que je suis passée au bio, on mange peut-être mieux à la maison mais qu'il "meurt de faim!!!"
      Je suis à 100% pour que les producteurs puissent être rémunérés dignement pour leur travail, et je suis prête à y mettre le prix, dans la mesure du possible... Reste à savoir si les prix pratiqués dans les magasins bio profitent vraiment aux producteurs...

      Reste la réalité de déchets qui diminuent... Un argument qui pèse, de plus en plus pour moi... à ma toute petite échelle.

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    2. Oui oui je partage ton avis!! Mais ca me fait parfois grincer des dents ce business. Je me demande jusqu'ou je suis le dindon de la farce!

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